Les 12 et 13 juin, le Premier ministre Edouard Philippe, s’est adressé tour à tour aux députés puis aux sénateurs pour fixer le cap de la deuxième partie du quinquennat d’Emmanuel Macron. Si les députés LREM sont restés soudés et la gauche opposée, le vote LR a évolué depuis 2017.
A l’époque la consigne LR avait été l’abstention à l’Assemblée nationale, cette fois, la consigne était de voter contre. Malgré tout, 22 députés sur 103 LR se sont abstenus. En Île-de-France, seul le député de Paris Claude Goasguen s’est éloigné de la ligne du parti à deux reprises. Michel Herbillon (Val-de-Marne), lui, s’est abstenu lors des deux scrutins. Au Sénat, la consigne LR a en revanche été l’abstention, largement suivie par 132 de ses 144 sénateurs LR, dont 17 sur 23 en Île-de-France. Les sénateurs Sébastien Meurant (Val-d’Oise), Roger Karoutchi (Hauts-de-Seine), Jacqueline Eustache-Brinio (Val-d’Oise), Pierre Charon (Paris) et Arnaud Bazin (Val-d’Oise) ont néanmoins choisi de voter contre. Alors qu’ils n’étaient que 5 à avoir voté contre la confiance à Edouard Philippe le 4 juillet 2017, les socialistes de l’Assemblée nationale ont cette fois exprimé un rejet unanime. Côté LREM, le tableau est quasi-identique. En Ile-de-France, ne manque à l’appel que la 1ère circo du Val-d’Oise, passée sous pavillon LR durant le mandat (suite à l’inéligibilité du suppléant de la députée LREM Isabelle Muller-Quoy), et la 13ème circo des Hauts-de-Seine gagnée par Frédérique Dumas, passée de LREM au groupe Libertés et Territoires. La députée s’est abstenue. Benjamin Griveaux et Mounir Mahjoubi, qui n’avaient pu voter en 2017 en raison de leur entrée au gouvernement, ont en revanche rejoint les rangs LREM.
Ci-dessous le détail des parlementaires franciliens, en 2017 et 2019.
A l’Assemblée nationale
Au Sénat
Pas encore de commentaires.